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LE COURRIER DES YVELINES –  – 20 JANVIER  2021 

 

l'équipe michocomigato

L’équipe de la boutique du Vésinet

#MICHOCOMIGATO

Devant leur nouvelle pâtisserie place du marché,
Marine (à droite) et Maxime (à gauche),
encadrant l’équipe qu’ils ont constituée.

 

boutique michocomigato

Michocomigato, la success story de Marine et Maxime au Vésinet

Après avoir créé Michocomigato il y a 4 ans avec des cours de pâtisserie, puis lancé en 2018 son Migato-truck, Marine Bouvier a ouvert avec Maxime Poulain une pâtisserie au Vésinet.

« J’ai démarré en janvier 2017 avec des cours de pâtisserie, et je faisais aussi quelques gâteaux à la commande, se souvient Marine. J’ai rapidement dû chercher des solutions, parce que les gens voulaient tous les mêmes créneaux pour les cours, et il n’y avait pas de quoi s’occuper le reste de la semaine »

Avec Maxime qui travaillait alors au Café Pouchkine, Marine a cherché des idées pour voir comment elle pouvait développer la partie vente de gâteaux. Marine avait rencontré Maxime chez Fauchon, où il a évolué pendant 7 ans après un Brevet technique des métiers pâtissier-chocolatier-confiseur. Il part ensuite au Café Pouchkine à Paris où il reste jusqu’à son entrée professionnelle chez Michocomigato en mars 2020.

Précurseurs du « Click and Collect« 

« On avait réfléchi à une boutique mais les loyers étaient très chers, poursuit-elle. Une boutique fermée pendant les cours, ce n’est pas top, et embaucher une personne en vente, c’était très lourd. C’est pourquoi nous avons décidé de lancer un food-truck, c’était la mode.« 

Le Migato-truck prend la route le 1er septembre 2018, sur la place du marché du Vésinet. Le couple découvre le monde du marché où il reçoit un super accueil.

« On a dû s’adapter, trouver nos marques, et c’est là qu’on a eu la super idée du « gâteau du week-end », que l’on changeait chaque semaine. Il a fallu une petite année pour que les clients s’habituent. »

Très vite, il a été possible aux clients de passer commande sur le site, et venir chercher leur commande sur rendez-vous, Michocomigato a ainsi été un peu précurseur du « Click and Collect ». A côté, ces pâtissiers ont commencé à créer une gamme de confiseries, le cake du week-end, avec un emballage original, et ont ainsi réussi à créer l’envie. « Des clients prennent leur gâteau ou leur cake tous les week-ends, nous avons une clientèle très fidèle, mais aussi beaucoup de clients nouveaux par le bouche à oreille, les gens viennent de tous le département, voir plus loin. »

A partir de janvier 2020, Michocomigato propose la livraison, avec Grégoire qui livre partout en Ile-de-France, activité qui a connu un développement exponentiel.

« Nous avons décidé de redoubler de créativité et d’énergie, dit Maxime. On a dû fermer complètement pendant la première quinzaine de confinement, mais on n’a jamais eu peur de devoir cesser l’activité. A ce moment, on était totalement dans le projet d’ouverture de la boutique. « 

Le Projet est né début 2019. Le dossier de demande de création a été déposé le 15 mars 2020, le projet prévoyait l’ouverture en septembre, mais il n’a pu ouvrir que le 26 novembre, retardé par le virus qui a compliqué la tâche.

Un travail d’équipe

« C’est une dizaine de personnes qui forme l’équipe, dit Maxime qui insiste sur le fait que c’est un travail d’équipe. Keren, notre responsable de la boutique, est venue de l’hôtellerie avec un œil neuf sur l’aspect « vente ». Nous avons créé plusieurs emplois en prenant des apprentis et en embauchant des gens en CDI, et avons bénéficié en contrepartie de l’aide appréciable de la Région. « 

Pour les manifestations privées, Michocomigato à réalisé sa première pièce montée au début de l’été, et fait aujourd’hui de nombreuses variantes, et des « wedding-cakes » à la française. On à travaillé avec un traiteur qui s’est occupé de la partie salée de brunchs que nous avons proposés à la livraison pendant le second confinement. Ces deux chefs pâtissiers souhaitent maintenant relancer le Migato-truck pour les beaux jours, dans une autre ville.

« On a plein d’autres projets personnels, assurent-ils. On a fait beaucoup de jolies rencontres, très inspirantes. On espère pouvoir refaire la fête de la Marguerite, et pourquoi pas créer nos propres événements, si le Covid nous laisse un peu tranquille.

Jehan-Jacques Peyre